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livres, permis anxdits Pommier et sa femme de le contraindre pour ce qui restera dû de reste desdites obligations, et lettre de ce que Léonard Aubry, paveur ordinaire des bâtiments du Roi, s'est consttué caution, que nous avons reçue, qui fera les submissions de payer ou faire payer les quarante livres par semaine pendant lesdits deux mois. Fait les an et jour que dessus '.
Daubray.
XX
1645. — 2 aout.
ACTE DE CAUTION DE LÉONARD AUBRY POUR MOLIÈRE.
Archives de l'Empire. Minutes du Châtelet. Y 3915.
Et le deuxième août mil six cent quarante-cinq, est comparu au greffe de la chambre civile du Châtelet de Paris, Léonard Aubry, pa­veur ordinaire des bâtiments du Roi, demeurant rue Champ-Fleury, lequel, suivant le jugement ce jourd'hui rendu par M. le lieutenant civil entre Me Andde Lamarre, procureur des comédiens de Son Altesse Royale, sous le titre de l'Illustre Troupe, d'une part, et Me Mi­chel Martin, procureur de François Pommier et sa femme, défen­deur, s'est rendu pleige caution, répondant pour Jean-Baptiste Po­quelin de Molière, prisonnier ès prisons du grand' Châtelet, envers lesdits Pommier et sa femme, de payer par semaine quarante livres pendant deux mois, la somme de quarante livres par chacune se­maine, et de ce fait les submissions requise et nécessaire dont acte ; ledit jour a ledit Aubry élu son domicile en la maison dudit de Lamarre, sise rue des Jardins2, paroisse Saint-Paul*.
Aubry.
1.  Au dos est écrit : « Sentence Poquelin. Août. »
2.  Le procureur de Lamarre demeure dans la même rue que Molière. Voir les documents n°' XVII et XXII.
3.  Au dos est écrit : Acte de caution de Léonard Aubry, pour Poquelin. Août.